Une fuite désigne un écoulement d’eau continu sur une longue durée qui n’a pas de raison ou d’utilité. L’existence d’une fuite d’eau peut être apparente ou non apparente (si elle se trouve derrière un mur), mais elle peut également passer inaperçue (si elle se trouve dans une partie d’un bâtiment que personne n’occupe ou si les résidents n’avertissent pas le personnel).
Un bâtiment sur 3 présente une fuite coûteuse, selon Shayp, une société belge spécialisée dans la gestion efficace de l’eau, et la détection des fuites d’eau. Rien que l’année dernière, Shayp a permis d’économiser 500 millions de litres d’eau.
Une fuite d’eau peut provenir :
Le groupe d’action britannique Waterwise a déterminé qu’une toilette qui fuit perdait 215 à 400 litres d’eau par jour. Selon ce groupe, 5 à 8 % des toutes les toilettes du pays présentent une fuite. Shayp estime que 18 % de l’eau de distribution se perd dans les bâtiments.
Plusieurs facteurs peuvent aggraver une fuite d’eau :
Les conséquences peuvent être désastreuses en cas de fuite dans un bâtiment vide, mais si la fuite arrive dans un bâtiment maintenu fréquemment (et plus encore, si le personnel de nettoyage et d’entretien est conscient de la possibilité de fuites) alors une fuite à moins de chance de se produire, et si elle se produit, elle sera détectée plus rapidement.
La structure d’un bâtiment peut rendre la recherche d’une fuite plus complexe. Les systèmes de collecte d’eau et les jonctions multiples augmentent la complexité structurelle d’un bâtiment, rendant la détection de fuites plus ardue.
L’âge d’un bâtiment complique la détection de fuites puisque les bâtiments anciens contiennent parfois des parties non occupées.
Si un building a déjà subi des incidents liés à l’eau, il est plus susceptible d’en connaître d’autres dans le futur.
Les immeubles commerciaux et résidentiels sont généralement ceux affectés par des fuites d’eau continues. Quant à la consommation, elle varie évidemment entre les services de chaque bâtiment, mais les écoles et hôpitaux utilisent plus d’eau que les maisons et bureaux.
L’industrie des assurances est depuis longtemps consciente des facteurs qui contribuent à aggraver les fuites comme ce sont les mêmes à être responsable des dégâts des eaux.
La consommation d’eau dépend de la fonction du bâtiment. Selon le Centre Régional d’Eco-énergétique d’Aquitaine, un immeuble de bureau de 100 personnes consommait près de 980 m3/an en 2009.
Ce volume de consommation est associé majoritairement des installations sanitaires et du nettoyage intérieur (42/l/j/employé soit 898 m3/an). La consommation d’eau varie en fonction des activités du bâtiment tertiaire. Ainsi, les hôpitaux et cliniques utilisent 300 litres/lit/jour, les écoles 20 litres/élève/jour, les maisons de retraite 100 à 250 litres/lit/jour et les campings 140 à 200 litres/jour/personne.
En 2016, les plus gros consommateurs d’eau dans le secteur tertiaire belge étaient les secteurs de l’hôtellerie et de la restauration (19,2 %), les activités pour la santé humaine, activités d’action sociale et séniories (16,5 %), les commerces de gros et de détail (12,3 %) ainsi que le secteur de l’éducation (9,2 %).
Les activités les plus gourmandes en eau incluent :
Une facture d’eau élevée peut générer des conséquences sociales, dans la mesure où certains ne peuvent pas se permettre une hausse soudaine de la facture. Par exemple, en 2019, un demi-million de Californiens n’avait pas accès à l’eau pour cause de factures impayées. Une étude menée par le journal The Guardian sur 12 villes américaines a montré que de nombreux ménages n’avaient pas pu payer le prix de l’eau en hausse, en pleine épidémie Covid.
Cette étude a révélé l’ampleur de la crise de l’accessibilité de l’eau aux États-Unis, une crise qui aggrave les inégalités dans les communautés à faible revenu en particulier. Ainsi, à Austin, au Texas, les factures d’eau ont augmenté de 154 % entre 2010 et 2018. Si les prix continuent de croître au rythme actuel, quatre cinquièmes des résidents à faible revenu n’auront pas accès à l’eau potable.
Un autre problème souvent ignoré quand il s'agit de fuites ou de dégâts des eaux est lié à la gestion de l’eau. Si une pénurie d’eau venait à se produire et que les gouvernements demandaient à leur population de réduire leur consommation en eau, une mauvaise gestion anéantirait les efforts de chacun.
Par exemple, une famille de 2 membres qui réduit de moitié sa consommation d’eau économise des centaines de litres d’eau par jour, mais si la famille subissait une fuite de 100L/heure (2400L/jour) dans le même temps, ses efforts seraient futiles. En fait, une fuite de 2400L/jour rendrait inutiles les efforts de 24 familles chaque jour ! Les réductions réglementaires n’auraient aucun sens en cas de fuite. Outre les efforts individuels, les réductions de la consommation de l’industrie agricole seraient également vaines puisque le secteur agraire est également concerné par les réglementations relatives à l’eau.
La première étape vers une gestion efficace de l’eau réside dans le suivi de la consommation d’eau, ce qui inclut la détection des fuites. Un meilleur contrôle de la consommation permettra déjà de réaliser des économies importantes.
En bref, les efforts de réduction de consommation deviennent inutiles sans une gestion efficace, d’autant plus que les bâtiments consomment 70 % de l’eau de distribution.
Shayp a contribué à l’amélioration de la gestion de l’eau dans les bâtiments en contrôlant les fuites d’eau, ce qui permet de réduire la facture d’eau de 22 % en moyenne. Souhaitez-vous évaluer l’impact de votre parc immobilier, réduire votre consommation en eau et améliorer l’impact environnemental de vos organisations ? Contactez les experts à Shayp !